Claude Tousignant

Robe Gong S-1

1967:: Édition

Claude Tousignant fait partie de ces très rares artistes dont la vie a été exclusivement consacrée à leur art. À l'école, les seuls cours qui l'intéressent sont le dessin et la géométrie. En 1948, il entre à l'École d'art et de design du Musée des beaux-arts de Montréal. De tous ses professeurs, Gordon Webber (lui-même ancien élève de Laszlo Moholy-Nagy) a été le plus influent dans l'orientation de sa carrière, car il l'a initié à l'art d'avant-garde et aux théories de l'art moderne, en particulier celles du Bauhaus. L'œuvre de Tousignant a fait l'objet de nombreuses expositions individuelles tout au long de sa carrière, et il a participé à de nombreuses expositions collectives au Canada et à l'étranger. Celles-ci commencent par sa première exposition personnelle, au café L'Échourie, en 1955, suivie d'une autre à la Galerie l'Actuelle en 1956 et de The Responsive Eye au Museum of Modern Art de New York en 1965. La même année, il représente le Canada à la 8e Biennale de São Paulo. Au cours des années suivantes, la rétrospective Claude Tousignant a été inaugurée au Musée des beaux-arts du Canada en 1973, avant d'être présentée dans plusieurs autres lieux, notamment au Musée d'art contemporain de Montréal, à la Vancouver Art Gallery, à l'Art Gallery of Ontario de Toronto et au Centre culturel canadien de Paris ; Claude Tousignant : Sculptures a été présentée au Musée des beaux-arts de Montréal en 1982 ; et Claude Tousignant : monochromes, 1978-1993 a été présentée au Musée du Québec en 1994. Le Musée d'art contemporain lui a consacré une exposition, intitulée Dyptiques 1978-1980, en 1980, et a organisé une rétrospective exhaustive de son œuvre en 2009. Tousignant est représenté dans tous les grands musées du Canada et ses œuvres font partie de nombreuses collections privées et d'entreprises. Au cours de sa carrière, Claude Tousignant a remporté le prestigieux prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton (décerné par le Conseil des Arts du Canada pour les réalisations exceptionnelles d'artistes à mi-carrière), en 1974, et le prix Paul-Émile-Borduas (la plus haute distinction en arts visuels décernée par le gouvernement du Québec), en 1989. Il a également été nommé Officier de l'Ordre du Canada en 1976 et a reçu en 2010 le Prix du Gouverneur général pour les arts visuels et médiatiques.