Kiki Smith

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2017

Née en Allemagne en 1954, fille du sculpteur minimaliste Tony Smith, Kiki Smith a été élevée aux États-Unis et a acquis un statut international comme l'une des artistes les plus importantes de son époque. Elle a été principalement influencée par Louise Bourgeois, Eva Hesse et Lee Bontecou. Si elle est surtout connue pour ses sculptures anatomiques souvent disséquées, elle a également produit un ensemble d'œuvres d'art imprimées innovantes. La physiologie, l'autoportrait, la nature et l'iconographie féminine sont quelques-uns des principaux thèmes que Mme Smith explore dans ses œuvres imprimées. Bien que ses travaux sur les deux supports partagent une qualité psychologique commune, elle va au-delà de l'accent biologique strict de sa sculpture en incluant des images telles que des flocons de neige et des papillons dans ses estampes. L'œuvre de Smith a été présentée à cinq Biennales de Venise et a fait l'objet de plusieurs grandes expositions individuelles dans des musées, dont le Museum of Modern Art, New York ; le Whitney Museum of American Art, New York ; le Walker Art Center, Minneapolis ; le Solomon R. Guggenheim Museum, Los Angeles. Elle est membre de l'Académie américaine des arts et des lettres et de l'Académie américaine des arts et des sciences. En 2017, elle a été nommée académicienne royale honoraire par la Royal Academy of Arts de Londres. En 2000, elle a reçu la Skowhegan Medal for Sculpture et, en 2009, la Edward MacDowell Medal. Elle a également reçu le prix Nelson A. Rockefeller 2010 de l'école des arts du Purchase College, la médaille des arts du département d'État américain 2013, décernée par Hillary Clinton, et le prix 2016 pour l'ensemble de sa carrière décerné par l'International Sculpture Center, pour n'en citer que quelques-uns. Smith est professeur adjoint à l'Université de New York et à l'Université de Columbia, et vit et travaille à New York.