Menashe Kadishman

La vision de Herzl

1989

Menashe Kadishman est né dans la Palestine mandataire. Son père est décédé lorsqu'il avait 15 ans. Il quitte l'école pour aider sa mère et subvenir aux besoins de la famille[1]. De 1947 à 1950, Lehmann a étudié avec le sculpteur israélien Moshe Sternschuss à l'Institut d'art et de design Avni de Tel Aviv, et en 1954 avec le sculpteur israélien Rudi Lehmann à Jérusalem. En 1950-1953, Kadishman a travaillé comme berger au kibboutz Ma'ayan Baruch. Cette expérience de la nature, des moutons et du travail de berger a eu un impact important sur son travail artistique ultérieur et sur sa carrière. En 1959, Kadishman s'installe à Londres pour étudier à la Saint Martin's School of Art et à la Slade School of Art[2]. En 1959-1960, il étudie également avec Anthony Caro et Reg Butler[2]. Sa première exposition personnelle a lieu en 1965 à la Grosvenor Gallery. En 1972, il est retourné en Israël. Dans les années 1960, les sculptures de Kadishman étaient de style minimaliste et conçues de telle sorte qu'elles semblaient défier la gravité. Ce résultat a été obtenu soit par un équilibre et une construction soignés, comme dans Suspense (1966), soit par l'utilisation du verre et du métal de manière à ce que le métal apparaisse sans support, comme dans Segments (1968). Le verre a permis à l'environnement de faire partie de l'œuvre. La première apparition importante de moutons dans son œuvre a eu lieu à la Biennale de Venise en 1978, où Kadishman a présenté un troupeau de moutons vivants colorés en tant qu'art vivant[4]. En 1995, il a commencé à peindre des portraits de moutons par centaines, voire par milliers, tous différents les uns des autres. Ces portraits de moutons, immédiatement reconnaissables, sont rapidement devenus sa "marque de fabrique" artistique