Gravure française Jean Baptiste Morret avec cadre en bois doré représentant un sujet allégorique

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Nous vous suggérons de lire la description complète, car nous essayons de vous donner des informations techniques et historiques détaillées pour garantir l'authenticité de nos objets. Notre propriétaire Beatrice Tronci, collectionneuse d'art passionnée et décoratrice d'intérieur confirmée, souhaitait proposer un article avec un contraste temporel audacieux mais engageant ; un cadre français à la feuille d'or de 1855 et à l'intérieur une peinture du constructivisme russe de 1925 ; deux époques antithétiques qui, dans ce cas, se rejoignent dans un objet élégant d'un grand effet esthétique, original et impliquant. Le cadre a été traité avec la technique de la "dorure à la feuille" : le "bolo Armeno" (poudre d'argile pigmentée rouge, mélangée à de la colle) a été étalé, une fois séché, on a procédé à l'application de feuilles d'or très fines ; les travaux particuliers et élaborés présents sur le reste du cadre sont obtenus avec le procédé appelé "pastiglia". La pastiglia est née en Italie à la fin du XVe siècle. La "pastiglia" était constituée d'un mélange de gypse, de résines végétales, de miel, d'huile de lin et souvent de poussière de marbre. Sur le support en bois, on collait un voile de tissu, puis on étalait différents états de "pastiglia", qui étaient ensuite imprimés, gravés ou finement modelés, puis on laissait durcir le tout et enfin, on appliquait la dorure. Après ces opérations, une légère couche de purpurine a été appliquée sur le cadre afin d'uniformiser la surface du bois. Fabriqué à la main en France en 1855 sous le règne de Napoléon III. Peinture russe du constructivisme peinte avec des techniques mixtes sur papier ; exécutée en Russie entre 1925 et 1930. Le courant artistique du Constructivisme est un mouvement culturel né en Russie en 1913, peu avant la révolution de 1917 et dont les points forts sont l'optimisme à l'égard du progrès technologique, de la machine et de l'industrie. Le constructivisme propose l'évolution de l'art pour exalter la nouvelle classe sociale fondée sur le prolétariat, dans le besoin de réaliser une comparaison directe entre l'art et la révolution. Les œuvres des artistes de cette période sont basées sur une composition strictement géométrique et donc dépourvues d'objets. En Russie, le constructivisme décline en rationalisme, tandis que dans le reste de l'Europe, il retombe progressivement sur les positions classiques pour s'éteindre à partir de 1933. Vladimir Tatlin, El Lissitskij, Aleksandr Rodcenko et Lajos Kassak...

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